Travaillan
Petit historique
Son histoire écrite commence au 12éme siècle où de Travaillano est signalé comme étant le siège d'un prieuré dont les ruines se trouvent encore dans le vieux village.
Cité pour la première fois en 1137 sous le vocable de Travillano, puis Trevillani en 1237-1376;
Le nom actuel apparaît au XVIIème siècle. Signifie "Travail".
Jusqu'au 13éme siècle, il n'y eu qu'un prieuré bénédictin; en 1367, il est fait mention de la "ville" et du "château de Travaillan", alors au comte de Toulouse.
Ce fut ensuite une dépendance des barons de Sérignan, jusqu'à la Révolution.
Le village primitif était au bord de l'Aygues; la nouvelle agglomération s'établit à son emplacement actuel à l'Est, au milieu du 19éme siècle.
Au vieux Travaillan, le village primitif possédait son église 11éme siècle dédiée à Saint Pons ruinée en partie, pendant longtemps les offices furent célébrés dans la minuscule partie en état. Travaillan n’était jusqu’à la révolution qu’un hameau perdu au milieu des bois et composé de quelques familles réparties autour de cinq grosses fermes, travaillant au profit des barons de Sérignan successifs.
Il ne reste rien du château féodal, si ce n'est une porte du 14éme siècle, encore en bonne état.
Le vieux Travaillan, vestiges de l’ancien château "Castis Trabelhani" construit au début de l’époque féodale, dont subsistent une porte (vieux porche) et quelques remparts.
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Face au vieux porche, une belle croix antique d'une conception rare sur le département, puisque à double face.
Nous voyons derrière la colonne le vieux Travaillan avec son ancienne chapelle du 11éme siècle..
D'après le livre de Robert Bailly, le revers représente un personnage assez dégradé paraissant tenir un livre dont il ne reste que le socle et la colonne d’origine. La croix à double face, a été dérobée il y a quelques années.
Pour ma part, je vois un personnage féminin (probablement Marie) qui prie. Sinon le livre serait à l'envers. Photo dessous
D'après le livre de Robert Bailly l'une porte le Christ, dont les pieds reposent sur une tête de mort soutenue par deux tibias croisés. (Tête de mort, pieds et tibias n'existent plus, puisque l'on ne le voit pas sur la croix). C'était certainement celle d'origine, puisque la croix a été dérobée.
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L'entrée du village
Coeur et place du village
Vers 1850 les fréquentes crues de l’Aygues obligent les habitants à déserter le vieux village.
C’est à cette époque que se crée le bourg actuel, autour de la nouvelle église, de part et d’autre de la route des Princes d’Orange conduisant à Vaison la Romaine.
Depuis le minuscule hameau d’une centaine d’âmes est devenu une jolie bourgade de près de 700 habitants, au milieu d’un vignoble réputé, dont certains crus sont mondialement connus. Le village moderne de plaine, au centre du territoire.
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Eglise paroissiale néo-romane a été construite en style roman, entre 1853 et 1857, sur un terrain offert par le Baron Joseph-Louis de Gérente.
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Route principale pour traverser le village
A gauche, bistrot de pays et à droite l'école
Bistrot de pays.
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L'école
La première école (mixte) fut ouverte en 1863. Les cours étaient dispensés dans le logement de l’instituteur. Puis au gré des récriminations des parents il y eut séparation des filles et des garçons, à plusieurs époques. En 1908 il y avait 37 écoliers et deux écoles. L’école actuelle fut construite en 1953/54 et inaugurée le 25/4/1954.
Nous voyons l'école derrière la Croix
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Blason
D'azur à la fasce échiquetée de gueules et d'argent de trois tires, accompagné en chef d'une étoile de seize rais d'or et en pointe d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces du même.
A voir aussi sur Travaillan: Mémorial du plan de Dieu
Sources de l'article:
- Guide complet des communes de Vaucluse de Michel de la Torre.
- Dictionnaire des communes de Robert Bailly.