Moulin à garance à  Bédarrides

 Saviez vous que l'on utilisait la couleur rouge garance pour teindre, entre autres, les pantalons d'uniformes des soldats français au début de la Première Guerre mondiale, ce qui les exposaient dangereusement car difficile à camoufler. L'armée décidera plus tard d'adopter la tenue couleur armée vert "kaki", plus discrète.

Jean-Althen à Althen les Paluds

 L’histoire raconte qu'il aurait caché des graines de Garance dans une cavité de son bâton de route. En 1763, s’installa dans le Vaucluse, il favorisa la culture de la garance.

Plante qui fut cultivée du milieu du 19ème siècle jusqu'au début du 20ème pour sa racine avec laquelle on fabriquait les teintures rouges (couleurs des uniformes des soldats de la guerre de 1914). En souvenir de cet homme, son nom fut donné au village présente les vertus de la garance pour teindre les tissus en rouge.

La culture et le traitement de la garance ont été très développés en Vaucluse. En 1839, on comptait cinquante moulins à garance en Vaucluse. Mais, à partir de 1860, plusieurs crises touchent cette culture qui est de sévèrement concurrencée par les colorants chimiques, notamment par l'alizarine à la fin du XIXe siècle. Rapidement les moulins ferment leurs portes les uns après les autres. Il ne subsiste plus qu'un seul moulin en 1880 en Vaucluse. Les agriculteurs et les industriels vont alors devoir se tourner vers d'autres cultures. La construction du canal de Carpentras et l'arrivée du chemin de fer du P.-L.-M. vont leur permettre de se lancer dans les cultures maraîchères qui sont encore renommées de nos jours.

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Historique de  Jean Althen