Monteux

Petit historique.

Cité vers 1030 "De Montilio". (Source: guide complet de Vaucluse de ses 151 communes)

Sa première mention remonte à 1211 (source dictionnaire des communes de Robert Bailly).

Ancienne co-seigneurie des Agoult et des Venasque aux 12 et 13éme siècle. Puis de l'évêque de Carpentras.

En 1274, les biens comtaux basculent définitivement dans ceux du pape. La même année Bertrand de Baux en rend hommage.

En 1320, le Saint-Siège en fit l'acquisition. Clément V y résida. Les habitants ayant porté secours à ceux de Malaucène, Pie IV leur promit de ne plus inféoder leur territoire.

En 1562, le Baron des Adrets pris et ravagea la ville. Pendant la révolution, le village abrita une troupe importante, ce qui causa de nombreux dommages.

Le peste y a sévi maintes fois, en 1588-1589, 1630 ou elle dura trois mois et causa de nombreuses victimes et enfin en août 1721 où les consuls, les conservateurs de la santé, le recteur des Pénitents noirs parcoururent les rues en portant le dais sous lequel le moine de Montmajour présentait le Saint Sacrement. Le chroniqueur rapportant cette information concluait en disant que l'épidémie cessa aussitôt.

En 1562 le couvent des Franciscains fut incendié et dévasté par les huguenots qui envahirent le village.

En mai 1563, retranchés derrière le rempart ils résistèrent à Serbelloni. Ils y étaient encore en août 1564 mais l'abandonnèrent le même mois sur ordre du Maréchal de Villevieille à la suite d'une trêve.

En 1578, ils tentèrent de le reprendre, mais échouèrent.

Durant la révolution, le seul événement grave fut la mise à sac de l'église en Messidor an II (juillet 1793), sinon le village fut considéré par les révolutionnaires comme une étape dortoir où ils venaient coucher ou se reposer avant de partir attaquer les alentours. Il y eut jusqu'à neuf mille hommes en même temps, alors que les habitants étaient environ trois mille cinq cents.

Petite ville de plaine aux 14 fontaines, construite sur le vaste dépôt alluvial des anciens paluds. Le territoire d'Althen des Paluds fut détaché du sien en 1845.

Est écrit sur la plaque:

Chapelle votive édifiée en 1630 (par souscription publique) en exécution d'un vœu fait par les consuls de la ville en 1628, pour que cette dernière soit épargnée de la peste qui dévastait alors le Comtat Venaissin. Une sacristie y fut adjointe entre 1632 et 1643 ; une chapelle de la Nativité en 1663. Son existence en rapport avec la peste est confirmée puisqu'elle fut transformée en infirmerie pour les pestiférés en 1720. Son clocher fut reconstruit en 1727.

Chapelle Notre Dame des Grâces.

Construite après la peste de 1629, fut consacrée le 15 avril 1633. A nef unique et abside semi-circulaire, sa façade possède deux entrées surmontées par une statue de la Vierge, mais aussi de deux gargouilles assez curieuses sur les côtés.

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Fontaine des Droits de l'Homme.

Construite lors de l’aménagement de la Place du même nom, elle a été inaugurée le 23 août 2002 en présence de Madame Danielle Mitterrand. En 2004, à l’issue d’un concours, elle a été surélevée par une oeuvre
sculptée de Noël Pourtal qui représente les peuples de la terre.

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Mairie

Hôtel de ville, place des Droits de l'homme. Il était autrefois l'Hôpital Saint Pierre, construit en 1713 en remplacement du précédent hospice devenu trop petit. Pillé pendant la révolution, puis occupé par les allemands pendant la guerre, les soeurs qui l'occupaient furent rappelées dans leurs couvents et les malades transférés dans différents établissements aux alentours. Après l'échec de toutes les tentatives de réouvertures de l'établissement, le Conseil Municipal de Monteux y transférera l'ensemble des services administratifs en 1958.

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C'était le donjon du château de Monteux, datée du XII ème siècle. C'est le seul vestige qui a résisté à l'incendie qui a détruit ce château au 14éme siècle. Son nom lui a été donné en l'honneur du Pape Clément V qui fut l'un de ses possesseurs et qui y séjourna souvent. Elle mesure vingt-huit mètres de haut et huit mètres de large. Ses murs ont une épaisseur de deux mètres. Source officiel de Monteux.

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Château d'eau

Il fut construit en 1890 pour protéger le personnel de l'usine pyrotechnie contre les risques d'incendie.

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Fontaines des Dauphins

C'est la plus ancienne fontaine de Monteux, remontant à l'époque du règne de Louis XIV. Reconstruite vers 1773, elle est de style baroque, ornée de deux têtes de dauphins.

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Monument de la Victoire

Monument commémoratif construit en l'honneur de 151 Montiliens Morts pour la France lors de la première Guerre mondiale.

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Fontaine dite du Planet

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Rosa Bordas est née à Monteux le 26 février 1840, décédée en 1901. Rosa vivait avec sa mère qui tenait une auberge cabaret. Elle rencontra son époux lors d'une fête: il était guitariste chanteur. Il lui apprit la musique. Son succès fut rapide et devint vite national. Elle s'illustra à Paris pendant les événements de la commune. Elle fut enterrée à Monteux.

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Fontaine Rosa Bordas

A proximité, une maison habitait les douches à l'époque où les maisons ne possédait pas toutes de salle de bains.

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Marianne.

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Quelques trompe l'oeil

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Sculpture (traversée des Arts).

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Porte Neuve

Place de la glacière

Porte Neuve, place de la Glacière.

Ce monument "autrefois Porte Notre Dame" était l'entrée Nord de la ville. Aujourd'hui, deux parties marquent distinctement deux époques. Le côté intramuros daterait du XVème siècle. C'est au XVIIème siècle que la Porte fut remise en état puis doublée par l'adjonction d'une nouvelle porte, style renaissance, flanquée de meurtrières et surmontée des deux tourelles visibles du côté Nord. Elle prit alors le nom de Porte Neuve.

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Ecole Auguste Béraud

Sénateur Auguste Béraud, médecin et parlementaire, intervenait souvent à la tribune du Sénat sur des questions d'enseignement et de laïcité. Le buste (de bronze d'origine), œuvre du sculpteur avignonnais Félix Devaux, fut inauguré le 20 octobre 1907.

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Marie Mauron, écrivaine et poétesse, née Marie-Antoinette Roumanille. Le 5 avril 1896 à Saint Rémy de Provence, décédée le 31 octobre 1986 dans la même ville. Elle a été mariée avec Charles Mauron de 1919à 1949, traducteur d'auteurs anglais contemporains et critique littéraire.

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Fontaine Barbusse

Porte d'Avignon

Place Henri Barbusse.

Porte d'Avignon sur la droite, elle a été édifiée au XIVème siècle afin de permettre l'accès vers Avignon et le sud de Monteux. Murée en 1695, une nouvelle porte a été édifiée il y a environ 290 ans suivant les plans de Mignard peintre de la noblesse et du roi Louis XIV. Son aspect d'origine était beaucoup plus flatteur, portant en sculpture les armes du pape et celles de Monteux, mais elles furent brisées en 1792. Cette porte était l'un des lieux importants de la ville et était synonyme de vie. Source site officiel de Monteux.

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Rond point des Artificiers

A l'entrée principale de la ville, un monument de neuf mètres de haut a été édifié en hommage aux générations d'artificiers Montiliens qui ont travaillé dans les ateliers Ruggieri créés à Monteux en 1921, jusqu'à y laisser leur vie pour certains, victimes d'accidents pyrotechniques.
Son emplacement est symbolique: il est situé sur un ancien site pyrotechnique, au carrefour du boulevard d'Avignon et du boulevard Mathieu Bertier, à l'angle du Parc du Château d'Eau.

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Place Saint Gens

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Nicolas Saboly

La fontaine doit son nom au buste de Nicolas Saboly, un abbé né en 1614 à Monteux,
auteur de nombreux chants de Noëls connus dans le monde entier et dont certains font partie du folklore provençal.

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Statue Saint-Gens

Statue de Saint Gens, Saint patron de Monteux. En 1793, sous la terreur, le district de l'Ouvèze supprima le pèlerinage. Afin de ne pas manquer à la tradition de leurs ancêtres, quelques personnes l'accomplirent en secret. On plaça la statue dans un sac, chargé sur une bourrique et deux Montiliens la conduisirent à l'hermitage, en passant près des émissaires du district postés sur le chemin pour disperser un éventuel cortège. Source: Dictionnaire des communes Vaucluse, de Robert Bailly.

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Place de la République

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Dans une rue

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Fontaines des Félibres

C'est un ancien bassin qui a fait place à cette fontaine, auparavant située sur la Place de la Glacière, avant la réfection de cette dernière.

L'avez vous reconnu? Bien sur, c'est Frédéric Mistral.

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Est écrit:

Vers 1325, les habitants de Monteux obtinrent des pères Antonins (hospitaliers de Saint Antoine) la chapelle de leur couvent située alors au milieu du bourg.
C'est autour de cette structure primitive et à partir de cette date que fut édifiée, par agrandissements successifs, et sur les ruines de l'ancien couvent des Antonins, l'église actuelle.
La partie la plus ancienne de l'église correspond à la chapelle Saint Joseph d'aujourd'hui.
Les chapelles furent élevées à différentes époques par les familles nobles qui y établirent leur sépulture.
L'église eut à souffrir considérablement des désordres de la Révolution.
en 1827, la commune fit masquer la toiture par la voûte actuelle en plâtre. Mais c'est à cause de la rareté
de sa charpente dans le Sud-Est de la France, qu'elle fut inscrite au titre des monuments historiques en 1992.
Le dallage actuel, construit dans les années 1840, recouvre l'ancien pavé dont les pierres tombales étaient couvertes d'inscriptions funéraires.
Dans les années 1920, pour des raisons d'urbanisme, la façade primitive fut démolie et reconstruite en retrait d'un peu plus de 2 métres.
En 2009, la commune fit construire une tribune destinée à recevoir l'orgue de l'église Saint Martin d'Arenc de Marseille récupéré par les Amis de l'orgue.
Il s'agit d'un instrument construit par le grand facteur d'orgues Cavaillé-Coll Mutin en 1919. L'église enrichie, accueille chaque année un festival d'orgue.
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