Tradition du gui l’an neuf

 

 

 

 

Au gui l'an neuf est une expression, légèrement surannée, qui remonte aux Gaulois et utilisée aujourd'hui pour exprimer la joie du passage à la nouvelle année.

 

La tradition veut que s’embrasser sous le gui porte bonheur pour la nouvelle année. D’où vient cette coutume ? Le gui est une plante parasite qui croît sur les branches de certains arbres (peuplier, pommier, très rarement chêne) répondant au nom latin de Viscum album.

La superstition du gui est ancestrale. Elle remonte au temps des Celtes. Le gui est un arbuste rare qui pousse au gré des vents et un des rares qui fleurisse en cette saison, au solstice d’hiver. C’est pourquoi, le gui était une plante sacrée aux yeux des druides. Ils cueillaient du gui pour les habitants et l’accrochaient aux portes de leur maison pour servir de protection. Il était d’usage d’accueillir les invités en les embrassant sous le gui pour leur porter chance. On lui donnait aussi des vertus miraculeuses : guérir certaines maladies, fertilité, se prémunir des mauvais sorts…

Elle inspira d’ailleurs Albert Uderzo et René Goscinny ou le druide Panoramix dans la BD Astérix coupe du gui avec sa serpe pour préparer la célèbre potion magique ! Le baiser sous le gui de l’an neuf est une des plus anciennes croyances druidiques. Elle symbolise bonne santé et chance.

Il est donc encore temps d’accrocher au-dessus de votre porte une boule de gui pour que les convives puissent s’embrasser dessous le soir du 31 décembre ou le jour du Nouvel An ! Source du texte: Journal La Dépêche

 

Autre source instructif, France culture

 

 

 



01/01/2022
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