Taulignan Drôme
Petit historique
Taulignan doit sans doute son nom à un domaine gallo-romain, probablement dénommé Taurinius, ou Taulinius, suivi du suffixe de localisation-anum, le Taulinianum gallo-romain devenant progressivement Taulinhan en occitan, puis Taulignan en français.
Taulignan est un bourg castral. Ce qui signifie que le village entourait complètement l’ancien château. Celui-ci occupait la partie la plus haute du village et était entouré de ses propres remparts.
Taulignan était jadis une seigneurie appartenant à Bertrand de Taulignan, fief des Montauban au 12ème siècle, fortifiée au 13ème siècle.
Taulignan eut comme dernière châtelaine, Nicole de Lamoignon de Senozan, soeur de Malesherbes : incarcérée à la conciergerie avec son amie Élisabeth de France, elle monta elle aussi à l'échafaud en mai 1794.
En 1794, la Convention donne l'ordre de la destruction du château, dont il ne reste qu'un pan de mur de sa propre enceinte.
De 1906 à 1928, une ligne ferroviaire à voie métrique, le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret, dessert la ville . Ce "tramway", comme on l'appelle alors, est constitué d'une petite locomotive à vapeur tractant une unique voiture.
Taulignan est une très jolie cité médiévale qui remonte au 14éme siècle avec son faubourg fortifié comptant onze tours sont encore préservées sur 14 tours à l'origine. 700 mètres de remparts d'enceinte qui entourent le centre historique.
Au 19éme siècle, Taulignan était un haut lieu industriel du moulinage de la soie dans la Drôme, la famille Armandy contribua a cette notoriété et ce savoir faire en développant plusieurs usines. Au 19éme siècle, Taulignan connaît une grande prospérité grâce au moulinage de la soie qui employait de nombreuses ouvrières.
Le 12 juin 1944, Taulignan subit l'assaut d'une colonne allemande qui laissa dix-huit victimes derrière elle, avant de poursuivre vers Valréas.
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Les remparts sont assez bien conservés et possèdent 700 mètres de remparts, encore onze des quatorze tours anciennes, dont deux qui remontent aux origines de l’enceinte médiévale.
La poterne se trouvait à droite sur la photo. Cette ouverture fut décidée le 1er octobre 1579 suite au refus des habitants, quatre mois auparavant, d'ouvrir les portes de l'enceinte du village au seigneur, protestant, en raison des risques encourus en cette période de troubles religieux.
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Cette fontaine est la plus ancienne du village. Elle se trouve devant la mairie.
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A cet emplacement se trouvait autrefois l'église du couvent des Augustins. Fondé en 1628, ce couvent a été démoli en 1882 pour être remplacé par une école de garçons, actuellement poste, mairie, musée.
Ce vaste bâtiment qui abrite aujourd'hui la mairie, le musée et le poste a été construit en 1887 pour abriter l'école des garçons qui a quitté l'aile est à la fin du 20éme siècle et a laissé sa place au musée de la soie.
Ce bâtiment a servi aussi d'hôpital auxiliaire pendant la guerre de 14-18.
Monument aux Morts devant la mairie
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La richesse des 15éme, 16éme et 17éme siècle se retrouve au cœur du village dans de nombreuses très belles façades.
Le village abrite aussi de nombreuses façades Renaissance et habitations du 17éme et 18éme siècles.
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Le château est détruit en 1793.
A gauche de la photo, nous voyons un morceau de voûte, à l'origine l'abattoir. Maintenant c'est une rue. Photo dessous.
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Eglise Saint Vincent
Imposante et superbe, qui dresse vers le ciel son clocher roman et ses murs de pierre presque blanche.
L'église Saint Vincent, édifiée sur les ruines d'un prieuré. Construite au 15éme siècle et plusieurs fois restaurée, elle abrite dans une chapelle latérale les restes des seigneurs du village.
Son accès est fermé pour cause de travaux.
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Quelques rues du village
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Il est écrit: Cette maison a été l'hôtel de ville ou maison commune au moins depuis 1430 et jusqu'au début du 20éme siècle. Actuellement elle s'appuie sur les remparts mais jusqu'en 1836 elle en était séparée par une petite cour.
La maison a abrité, depuis le 18éme siècle, une école de garçons qu'il a fallu agrandir jusqu'au rempart.
Cette école quittera définitivement la maison en 1887 pour s'installer dans le vaste bâtiment de la nouvelle école, actuellement musé et mairie.
Ce n'est que dans la première moitié du 20éme siècle que la mairie quittera elle aussi cette maison pour s'installer dans les nouveaux bâtiments.
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Le Temple
Un premier temple est construit à Taulignan en 1601 sous le règne de Henri IV. Il est détruit en 1984 peu avant la révocation de l'Edit de Nantes. Près de deux siècles plus tard, en 1868, est édifié hors des remparts le temple actuel.
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En passant par le trou des pics
En sortant par le trou des pics
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Croix du Jubilé de 1850 (route de Nyons)
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Est écrit:
Le chemin dit "des invasions" est un chemin très ancien qui relie Taulignan au pont romain de pontaujard. C'est un segment de la voie romaine en provenance de Nyons et qui longe ensuite la Berre pour rejoindre la Via Agrippa au Logis de Berre. C'était jusqu'au 19éme siècle la seule route carrossable permettant de rejoindre Nyons depuis Taulignan.
La route moderne (d24) actuelle "route des Côtes du Rhône" n'a été tracée qu'au début du 19éme siècle et le pont actuel n'existait pas encore sur le cadastre napoléonien (1835). La D24 utilisait donc encore le gué de l'antique voie romaine pour traverser la Rialhe.
Le petit pont en dalles de pierre des carrières de Taulignan qui a été aménagé en 2024 pour remplacer le gué réhabilite donc le passage utilisé par les ancêtres des Taulignanais depuis plus de 2000 ans.
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En savoir plus:
- Taulignan, histoire de la commune
- Visite guidée de Taulignan
- Taulignan Drôme provençale