Saint Didier
Saint Didier est un petit village provençal du Comtat Venaissin.
Petit historique
La première trace écrite de Saint Didier figure dans un acte de 1159 restituant les terres de Raymond V de Toulouse à Raimond, évêque de Carpentras.
Cité du 11éme siècle. Saint Didier "Sanctus Desiderius". Saint Didier possédait son rempart dont quelques murs existaient encore à la fin du XVIIéme siècle.
Saint Didier est un petit village provençal du Comtat Venaissin, la première communauté remonterait à quelques 6000 ans avant JC, attestée par des traces néolithiques retrouvées entre Saint Didier et les collines alentours du Beaucet et de Venasque.
Saint-Didier était anciennement appelé au 19éme siècle Saint-Didier-les-Bains grâce à ses stations thermales situées sur la commune et à ses demeures d'accueil prestigieuses pour soigner diverses maladies grâce au thermalisme.
Joli village de plan carré légèrement surélevé au-dessus de la plaine.
Possession des évêques de Carpentras, inféodé à plusieurs familles dont les Thézan en gardant la suzeraineté suprême.
Pendant les guerres de religion, le bourg fut pris par les Huguenots en 1573 et libéré trois ans plus tard par les catholiques.
Un tel nom pourrait évoquer la largeur de la voie, juste suffisante pour le passage du fiacre.
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Au coeur du village, au bout de l'allée principale bordée de platanes, s'ouvre le porche de l'église romane du 12ème siècle.
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Château de Thézan côté route Le Beaucet
Derrière le mur, le parc du château de Thézan
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Le clocher date de 1756, la tribune du clocher-porche de 1758.
L'église du XVIe siècle, réédifiée en 1665, clocher à flèche de pierre (1756), comporte un passage couvert à la base du clocher.
L'ensemble constitué de l'église, du passage voûté et du clocher a été inscrit monument historique le 21 novembre 1973. L’église était une dépendance du château, l’orientation de celle-ci vers la demeure seigneuriale en témoigne, la date de sa construction est inconnue. Elle devient paroissiale en 1621, agrandie à partir de 1662, date d’ installation du premier curé André Gaspard.
L'église d'origine romane construite à l'emplacement de l'ancienne chapelle du château du XVIe siècle, remaniée en 1758, comporte un passage couvert à la base du clocher. L'ensemble constitué de l'église, du passage voûté et du clocher a été inscrit monument historique le 21 novembre 1973.
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Fontaine de 1685. Fontaine à mascarons et millésime. Sur la place de l'église qui a été inscrite monument historique le 28 octobre 1949.
Remarquez sur cette photo que le lavoir n'est pas du même côté. Le prise de vue est la même. Le lavoir a été déplacé pour laisser un passage.
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Le château de Thézan dont les façades et les toitures donnant sur la cour d'honneur, remanié au 19 éme siècle remarquablement restauré et conservé. Il est entouré d'un parc dessiné par Lenôtre vers 1665.
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Avenue Roque
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Blason
Écartelé d'or et de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces, brochant de l'un en l'autre.
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Petit plus Notre Dame de Sainte Garde se trouve à l'extérieur du village. Saint-Didier était anciennement appelé au 19éme siècle, Saint-Didier-les-Bains grâce à ses stations thermales situées sur la commune et à ses demeures d'accueil prestigieuses pour soigner diverses maladies grâce au thermalisme. Le domaine de Sainte-Garde lieu occupé aujourd'hui par le centre spirituel de l'Institut Notre-Dame de Vie a servi d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1666, le curé de Saint Didier fit bâtir sur une colline, une chapelle dédiée à Notre Dame de Sainte Garde, ainsi qu’un bâtiment destiné aux retraitants.
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Sources:
- Guide complet des communes de Vaucluse de Michel de la Torre.
- Le Vaucluse, les 151 communes des éditions Delattre.
- Dictionnaire des communes de Robert Bailly.