Petit historique de l'aqueduc.

Les vestiges d'un pont-aqueduc qui a été construit vers 1840 par la commune du Barroux. Le village manquait d'eau, alors pour acheminer celle de la source de St Andéol vers la grande fontaine pour alimenter le village, la commune a fait construire une canalisation de 4 km de long et un aqueduc.
Doté de plusieurs arches, dont une seule subsiste aujourd'hui, l'ouvrage d'art permettait de franchir le ravin des Gipières. Les travaux de l'aqueduc ont été terminés en 1847.

 Selon le devis, "le passage au travers d’un ravin se fera au moyen d’un grand mur percé par une arcade… pour diminuer les effets du vent" (Source: Association pour la Sauvegarde et la Promotion du Patrimoine Industriel en Vaucluse).

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Grande fontaine du village où l'eau de l'aqueduc était acheminée.

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C'est parti pour la balade.

Abbaye de l’annonciation au Barroux.

Nous sommes allés faire juste une petite balade en partant de l'abbaye jusqu'au pont-aqueduc du Barroux. Toujours à pieds, environ 3 à 4 km aller et retour. Ce jour là, il faisait très chaud et les cigales s'en donnaient à coeur joie.

Voici quelques photos de la balade. Nous nous sommes garés à l'abbaye, notre point de départ et de retour. Parcours très facile à pieds et/ou à vélo, même avec des enfants. C'est une route goudronnée, souvent au soleil, avec quelques endroits ombragés. Il y à très peu de circulation. Prévoyez des chapeaux, chaussures fermées, c'est mieux pour la marche; et pensez aux bouteilles d'eau, surtout par fortes chaleurs.

Au fond et milieu de la photo,  nous voyons le château du Barroux.

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 Au loin les dentelles de Montmirail. Vous voyez la route, elle est comme ça tout le long. Pas de soucis avec les enfants.

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Un plan de votre position par rapport à l'abbaye. La petite étoile rouge montre où est l'aqueduc.

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Nous profitons de la balade pour admirer le décor, des vignes de partout.

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 C'est le seul panneau que nous avons vu sur le parcours qui indique que nous sommes sur le chemin de l'aqueduc.

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L'aqueduc n'est pas bien visible, mais vous le trouverez grâce à ce panneau. (toujours sur votre gauche).

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Le voilà, au fond, à quelques mètres du bord de la route

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Le voilà de plus près, au bout du petit chemin à la fraicheur des arbres.

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Cette photo prise juste en face, fait un effet comme si vous aviez une longue vue, ou un hublot, une fenêtre... A chacun suivant son imagination.

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Un peu plus loin, sur la gauche en contrebas. On voit bien que l'ouvrage était important, mais qu'une partie importante s'est écroulée. Il reste aussi un morceau de l'autre côté du ravin.

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Cet édifice disposait d'arches en cercles complets dont une seule subsiste aujourd'hui. Une curiosité cet édifice. Dans un vieux document relatif à la construction il était stipulé: Le passage au travers du ravin se fera au moyen d'un mur percé d'une arcade pour diminuer les effets du vent. Ce pont effondré de^puis les années 1940, a été restauré en partie en 1997. Source: Les carnets du Ventoux numéro 112. Eté 2021.

L'autre face de l'aqueduc.

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 Le trou de la canalisation d'eau.

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Voilà, après avoir fait une petite halte et des photos, nous profitons du calme et nous n'entendons que le chant des cigales. Pour nous, il est temps de repartir pour revenir au point de départ à l'abbaye.

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  En chemin nous avons fait une belle rencontre. Nous apercevons une cigale magnifique, qui accepte sans façon de prendre la pose pour nous.

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Une belle vue de l'abbaye pendant le retour.

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Pour les habitués de la randonnée.

Même randonnée, mais plus grande avec un circuit qui lui fait une boucle. La distance est de 13,3 km avec un niveau difficile.

 Le départ de la randonnée se situe au Barroux. Le parking se trouve en dessous de l'école, rue des écoles. Voici un lien pour faire votre randonnée en toute sécurité avec Terra Rando

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Le petit plus
Jusqu'au du XIXéme siècle, la commune dispose que de deux petites fontaines situées à 600 mètres du village, dont le débit est, de plus, nettement diminué en période de sécheresse.
La seule solution reste alors de se rendre auprès de la source Saint-Andéol, éloignée de 4,5km, avec des tonneaux ou à dos de mulets. L'eau dans les villages était vitale.
La seule solution reste alors de se rendre auprès de la source Saint-Andéol, éloignée de 4,5km avec des tonneaux ou à dos de mulets.
Le devis établi par l'architecte départemental s'élève à 24 150 francs, somme considérable pour une petite commune que justifient l'éloignement de la source et la nécessité de construire un aqueduc pour franchir le ravin des Gipières.
C'est pourquoi le conseil municipal vote en 1839 la vente de "la montagne" du Patifiage.
Cependant, l'administration des eaux et forêts s'y oppose; il faut attendre 1842 et une ordonnance de Louis-Philippe pour que Le Barroux soit autorisé à effectuer la vente.

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