Barre fleurie
Selon nos anciens, la barre fleurie est une tradition Maubecquoise destinée aux jeunes mariés. Elle date du début du XXe siècle, années 1920/1925.
Deux explications sur les origines de celle-ci sont avancées. Pour les uns, elle est issue de l'imagination espiègle des jeunes de l'époque en manque de distractions.
Ces jeunes décidés à s'amuser, eurent l'idée de soumettre les collègues convolant en justes noces à un "rituel de passage" particulier.
A la sortie de la mairie, les jeunes époux et leurs invités devaient enjamber une barre garnie de fleurs, au croisement de Nénette.
Une branche de bois coupée dans un arbre fruitier et décorée de buis et des fleurs de saison, deux jeunes la tenaient.
Ce saut symbolisait un changement de vie. Le passage de la vie de célibat à celui de la vie de couple.
La famille faisait un don et les jeunes qui tenaient la barre en main leur remettaient des fleurs. Ensuite, avec le don recueilli, ils allaient "au bistrot" trinquer à la santé des jeunes mariés et faire la fête…
Les autres évoquent d'un air amusé, cette première barre fleurie destinée à une jeune fille un peu volage du village à qui l'on proposait de "lever la jambe", une dernière fois, le jour de ses noces, manière très concrète de signifier le fin d'un temps et les débuts de temps plus sage.
La barre fleurie se sautait précisément au croisement de Nénette. C'était le lieu privilégié de rencontre de la jeunesse Maubecquoise. C'était et c'est toujours le lieu de passage du cortège des jeunes mariés, entre la mairie et l'église de Maubec.
Délaissée pendant quelques années, cette tradition fut
remise à l'honneur en 1991, par Mr André Raoux,
premier président de l'association Patrimoine Culture
Maubec Luberon.
* Source de l'article, site officiel de Maubec
Petit plus Autrefois, la tradition voulait que les jeunes mariés ne se mariaient jamais, les 9, 19 et 29 de chaque mois. Le chiffre 9 porte le deuil. |