Légendes de Vaucluse

 

Voici quelques légendes des noms de villes et villages de Vaucluse.

 


Voici 2 légendes sur l'origine des ocres, les plus fréquemment racontées.
 
- Le feu des Titans à Roussillon:

 Une époque lointaine, les Titans avaient voulu envahir la Provence, mais se trouvaient freinés dans leur conquête par la résistance aborigène.
Pour vaincre ces Provençaux du refus, ils construisirent un gigantesque canon à feu dans une grotte du Mont de Vaucluse.
Le canon cracha sa fureur et ses flammes sur la colline de Roussillon. Le sol depuis, en est resté tout rouge.

 

- Le sang de Sermonde:
C
ette légende repose sur une anecdote tout à fait historique. au moyen âge. Sermonde, femme d´un seigneur de Roussillon avait un amant.
Mais le mari découvrit un jour le pot-aux-roses, et comme il était un homme plein d´humour, il fit occire l´amant, "Guillaume de Cabestan". IL le fit dépecer, puis confectionna avec son cœur un ragoût qu´il fit déguster à Sermonde.
Quand elle apprit la vérité, Sermonde se suicida de dégoût ou de tristesse en se jetant du haut des falaises de Roussillon.
Depuis son sang colore les terres du village.

 

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- C'est à Fontaine-de-Vaucluse qu'il fit son plus célèbre miracle:

Selon la légende, Véran chassa cette immonde bête dans les Alpes où elle s'en fut mourir.
Le village de Saint-Véran aurait été son lieu de chute.
Au VIe siècle, la tradition veut qu'un dénommé Véran se soit installé, en tant qu'ermite dans cette solitude.
La légende affirme qu'il aurait chassé une fantastique coulobre et que ses miracles l'aient contraint à accepter de devenir évêque de Cavaillon.

 

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- Légende du Mont Ventoux:

En commençant la montée du Mon Ventoux, juste après le grozeau, on passe devant le portail Saint Jean.
Une sorte de concrétion calcaire foncée, entourée d'une bande plus clair.
Une légende dit que tous les ans, pour la Saint Sylvestre, le portail s'ouvre et la chèvre d'or s'en échappe pour aller se promener alentour, en laissant avec ses sabots, des traces dorées sur les rochers.
De nombreuses personnes ont essayé de l'attraper mais toujours en vain….

 

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- Légende de Malemort du Comtat:

Une légende locale voudrait que l'origine du nom de Malemort-du-Comtat provienne du fait que lors d'une bataille au moment des Grandes Invasions, les locaux furent tous tués, à l'exception d'une dame et d'un coq.
Le nom Malemort viendrait donc de "mauvaise mort".

 

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- Légende de Mornas:

La fée Mélusine s'est arrêtée à la forteresse de Mornas...

Dans les rues du village de Mornas, d'un coup de baguette magique, nous remarquons son passage. Sur son chemin Mélusine séme des fleurs... Elle survole la forteresse de Mornas et apparaît les nuits de pleine lune. Les étoiles brillent et projetent son ombre sur le village endormi... La suite [ici]

 

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- Légende de ST Bénézet.

Au tout début du XIIIè siècle naquît la légende de Saint Bénézet : Un jeune pâtre de petite taille (Bénézet veut dire petit Benoît) vivant dans le Vivarais, entendit une voix qui lui ordonna de construire un pont sur le Rhône à Avignon. Guidé par un ange, le berger arriva à Avignon où son projet provoqua les railleries des habitants. Il prouva sa bonne foi en soulevant une énorme pierre et en la portant jusqu'au Rhône. Convaincus de la volonté divine, les habitants s'attelèrent rapidement à la tâche et construisirent l'édifice.
Cette légende était racontée dans les paroisses par les frères du pont (ou frères pontifes) dans le but de récolter des fonds auprès des fidèles que l'histoire de Saint Bénézet devait toucher ; lorsque les offrandes se firent plus rares, la ville d'Avignon reprit l'entretien du pont à sa charge. Bénézet a vraiment existé, il est mort en 1184 et ne put donc voir l'achèvement du pont, un an plus tard. Il fonda l'ordre des frères du pont qui n'étaient pas constructeurs, mais, récolteurs de fonds, on l'a vu. Frères hospitaliers, ils apportaient aussi des bienfaits aux malades et aux miséreux.
 
 

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- Un voeu de 1818, à Crillon le Brave:
U
ne épidémie de fièvre maligne fait des ravages dans le village.
Pour en être délivrés, les habitants font le vœu de fêter solennellement la Vierge chaque 8 septembre, et réciter durant cette période une prière. En 1846 survient de nouveau une maladie épidémique.
Le village renouvelle son vœu et la dédicace de la chapelle se transforme en celle de Notre-Dame des Abcès. Le mot "Abcès" s'étant lui-même par la suite transformé en "Accès".
Aujourd'hui encore, cette tradition se maintient chaque 8 septembre.

 

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- Cucuron:

La tradition locale attribue l'origine du nom du village à Jules César, comme nombre de communes provençales.
Ce dernier, voyant les habitants du lieu courir, aurait prononcé la locution latine « cur currunt ?
" Pourquoi courent-ils ?".

 

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- Légende de Vaugines:

L'histoire de Vaugines pourrait commencer par une légende forgée au XVIIIe siècle.
Dans son Histoire de Provence, Nicolas Claude Fabri de Peiresc narre qu'ici le 15éme roi des Ligures, du nom de Jovine (Jupiter), affronta 300 000 Cimbres.
Après les avoir assiégés dans une reculée de la vallée, il les affama puis en tua 200 000.
Pour commémorer son exploit la vallée pris son nom.

 

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- Légende du Thor:

Certains font remonter l'origine du nom "Le Thor" à une légende.
Un taureau, guidé par une étoile, aurait gratté la terre de ses sabots et mis au jour une statue de la Vierge qui était enterrée.
L'empereur Charlemagne, averti de ce miracle, ordonna de bâtir une église à cet endroit précis, "l'église du Thor, Notre Dame du Lac".

 

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- La légende de la statue de Visan:

La légende veut qu'un paysan est trouvé une statue dans une vigne au XIIIè siècle. Il l'amena à l'église. Mais la statue disparut la nuit même et on la retrouva le lendemain matin au même endroit là elle se trouvait la veille. Il se passa la même chose trois fois de suite.
Ce fut interprété comme un miracle de la volonté Divine mais aussi de la Vierge.
C'est pourquoi ils firent construire une chapelle à l'endroit où la statue fut trouvée.

 

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Dicton populaire que l'on entend à Jonquières 

 

Tour à tour, comme à Jonquières quand ils dansent.
Étrange expression que l'on doit à la mésaventure de la fille du consul de l'époque.
Le consul de la ville avait une fille, il organisait une grande fête ou il a invité toute la ville.
Il avait une fille ce monsieur qui s'appelait Julianne, qui n'a hélas pas trouvé de cavalier, personne ne voulait danser avec elle.
Elle raconte ni vieux, ni jeune a voulu m'inviter à danser.
A la fin de la fête, elle se plaint a son père qui est consul. Vous vous rendez compte personne n'a voulu m'inviter à danser.
Le père est fou de colère, décide d'user de son autorité et décrète au nom du roi, pour la grâce de dieu, noble consul de Jonquières, je fais savoir à notre peuple quand il faudra danser,
les hommes seront obligé de prendre les femmes tour à tour pour le bal.
C'est ainsi que l'on dit: Tour à tour, comme à Jonquières quand ils dansent! C'est le dicton populaire que l'on entend à Jonquières.
Source: Villas Clausa France Bleu Vaucluse par Paulin Reynard.

 

 

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* Connaitre d'autres histoires et légendes de Vaucluse; Vallis Clausa Paulin Reynard France Bleu Vaucluse

 

 



11/07/2020
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