Petit historique

La Roque sur Pernes doit son nom à sa couronne de roches calcaires contre lequel il est bâti et sa plus ancienne référence date de 1113 "La Rocha"; en 1253 le village est dit: "Rocha Sancti Romani", La Roche Saint Romain, nom tiré de sa position et d'un prieuré sous ce titre ; en 1360 on note: "Rocca Supra Paternas" et en 1601: Roche sur Pernes.
Co-Seigneurie des Pérussis, des seguin, des Galléan de Gadagne et enfin des Centenier.
Le village fut pris en 1573 par les protestants. La Lorraine avait fourni des pionniers pour peupler le Banat (transylvanie), ce sont leurs descendants en exil qui ont contribué à faire survivre ce village qui s'éteignait au lendemain de la dernière guerre.

Le bourg fut pris par les Calvinistes qui, après un siège de trois jours, y pénétrèrent, la porte leur ayant été ouverte de l'intérieur; cependant, ils se contentèrent d'y enlever le bétail mis à l'abri !
Ici, plus que partout ailleurs, l'exode du monde rural vers la ville fut relativement rapide. en quatre ans (1882-1886) sur 300 habitants, une centaine s'en allèrent.

En 1950, une expérience fut tentée de mise en revalorisation des lieux avec des français de Banat, ou Banatais ce qui mérite une parenthèse historique.
Lorsque le Banat de Temesvar fut libéré du joug ottoman (Turquie) il passa sous l'administration autrichienne. Son premier gouverneur, d'origine française, s'entoura de collaborateurs français. Le pays était inculte, mais prometteur pour ceux qui sauraient le mettre en valeur. La France fournit ces pionniers, comme elle en donna plus tard à l'Afrique du Nord et ailleurs. Ils y firent souche et au siècle dernier étaient plus d'un demi-million. La dernière guerre mondiale, les déportations nazies et surtout soviétiques les anéantirent presque totalement. Quelques dizaines de milliers seulement purent s'évader en 1945 vers des lieux hospitaliers, après l'arrêt des hostilités qui, d'ailleurs, ne marqua pas la fin de leur génocide sous l'oeil indifférent des nations dites civilisées.
Ce sont donc à ces Banatais que l'on offrit de s'installer à La Roque  et, depuis plus de trente ans, leur persévérance, leur ténacité ont porté leur fruit: le village est revenu à la vie d'autant plus que de nombreuses résidences secondèrent y ont été élevées.

Mais le village a été construit tout au long des siècles, souvent rebâti, ses murs renforcés. Ainsi les habitations ancestrales s'étagent sur plusieurs niveaux, à l'intérieur des remparts féodaux, véritable ceinture qui encercle le village et souvent aussi tout contre la roche qui apparait en plusieurs points dans les maisons.

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Ce joli village, étagé et dispersé contre une colline, est construit sur le roc.

C'est un village tranquille loin du bruit des routes, j'ai beaucoup aimé.

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Je vous invite à vous poser un instant sur le banc et admirait la nature. Prenez le temps d'écouter les petits oiseaux et apprécier le calme sans voitures. Photo dessous vous êtes assis sur le banc.

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Place du moulin à huile

Place du village est accueillante et ombragée.

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Cet oiseau (une huppe) est sur le blason du village.

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Photos dessous prises de la table de pique nique

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Le château 12éme occupait le haut du village; ses vestiges, à peu près méconnaissables, ont été intégrés dans une vaste construction. C'est une propriété privée.

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 Une jolie maison

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Salle communale

Entrée du village

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 Petit musée qui présente une collection d'objets qui attestent de la présence humaine à l'époque préhistorique et de la vie du village jusqu'à nos jours. Je n'ai pas pu le visiter, il était fermé. 

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Eglise paroissiale Saint Antoine romano-gothique restaurée, en position dominante, avec un petit clocher-mur à deux arcades.

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Une ruelle

La mairie

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La fontaine se trouve à l'entrée du village

  Fontaine du Renard construite en 1784 et fut adossée au rempart. Au XXème siècle, elle fait l'objet de plusieurs reconstructions. En 1914, elle est déplacée vers son lieu actuel. (Photo dessus). En 1965, l'eau courante est installée dans la village.

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Lavoir en bas du village

 Le lavoir est sur votre droite en face du monument aux Morts.

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  D'azur à la huppe essorante d'argent, becquée et onglée de gueules, accompagnée de sept étoiles d'or, quatre rangées en chef et trois en pointe.

Sources:

- Le livre de Robert Bailly.
- Le livre des 151 communes de Vaucluse.
- Le guide complet des communes de Vaucluse. 

- Vaucluse matin: Un village ressuscité.

- Archives avec une vidéo de 1963 en bas de l'article: incroyable destin des Banatais

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